Comment j’ai éliminé mon acné hormonal avec des remèdes naturels

Dernière modification : 14 décembre 2025

Bon, je vais être honnête avec vous dès le départ – l’acné hormonal, c’est vraiment la plaie. Et quand je dis plaie, je pèse mes mots. À 28 ans, j’avais l’impression d’être revenue à mes 15 ans, sauf que cette fois-ci… ben c’était encore pire, si vous voulez savoir.

Des boutons qui surgissaient systématiquement une semaine avant mes règles, toujours aux mêmes endroits (mâchoire, menton, vous connaissez la chanson), et qui laissaient des traces pendant des semaines. J’ai essayé tellement de trucs – crèmes dermatologiques, antibiotiques, même la pilule contraceptive qu’on m’a prescrite « juste pour l’acné » (spoiler alert : pas une bonne idée pour moi).

Ma descente aux enfers (ok j’exagère un peu mais quand même)

Tout a commencé vers 26 ans. Du jour au lendemain – enfin presque – ma peau nickel s’est transformée en véritable champ de bataille. Des kystes douloureux sous la peau, des boutons inflammatoires qui faisaient vraiment mal au toucher, et cette texture… granuleuse, rugueuse.

Le pire ? C’était cyclique. Vraiment. Genre horloge suisse. Chaque mois, sept jours avant mes règles, PAF, nouvelle éruption. Et là, vous vous dites « bon, c’est hormonal, c’est évident ». Sauf que… quand j’en parlais à mon médecin, on me prescrivait encore des crèmes antibiotiques. Encore et encore.

Spoiler numéro deux : les antibiotiques ça marche… temporairement. Puis ça revient de plus belle.

Le déclic : comprendre l’acné hormonal de l’intérieur

Un jour (c’était un mardi pluvieux, je m’en souviens encore), je suis tombée sur un article scientifique qui parlait du lien entre intestins, hormones et peau. Et là – BOOM – tout s’est éclairé dans ma tête ! Mon acné hormonal femme n’était pas juste un problème de peau. C’était un problème… d’équilibre global.

Les hormones : ces petites chieuses

Sans rentrer dans un cours de biologie (promis), voilà ce qui se passe : quand vos hormones androgènes (testostérone & co) sont en excès par rapport aux œstrogènes, ou que votre corps ne les élimine pas bien, elles stimulent les glandes sébacées. Résultat ? Plus de sébum, pores bouchés, inflammation, et BAM… acné kystique hormonal.

Mais voilà le truc qu’on ne vous dit pas assez : le foie et les intestins jouent un rôle MAJEUR dans l’élimination des hormones usagées. Si votre système digestif est en vrac, vos hormones restent en circulation… et devinez où elles finissent ? Sur votre visage.

Mes 5 remèdes naturels qui ont VRAIMENT changé la donne

1. Le zinc – mon meilleur allié (enfin presque)

Le zinc, franchement, c’est le héros discret de cette histoire. J’ai commencé avec 30mg par jour (bisglycinate de zinc, plus digeste). En trois semaines – TROIS SEMAINES – mes boutons étaient moins rouges, moins nombreux.

Pourquoi ça marche ? Le zinc régule la production de sébum et réduit l’inflammation. Simple mais efficace. Attention par contre : il faut le prendre avec de la nourriture sinon gare aux nausées (j’ai appris à mes dépens, croyez-moi).

2. Équilibrer ma glycémie (oui oui, le sucre c’est vraiment l’ennemi)

Bon… celui-là, il m’a fallu du temps pour l’accepter. J’ADORE les trucs sucrés. Croissants au petit-déj’, biscuits l’après-midi, tout ça. Mais voilà : les pics de glycémie font grimper l’insuline, qui elle-même augmente les androgènes… vous voyez où je veux en venir ?

J’ai pas tout supprimé (faut pas déconner non plus), mais j’ai rééquilibré :

• Protéines au petit-déjeuner (œufs, yaourt grec, parfois même du saumon fumé quand je me sens fancy)
• Moins de pain blanc, plus de patates douces et quinoa
• Des collations protéinées (amandes, houmous) au lieu de barres chocolatées
• Et – c’est crucial – j’ai viré les jus de fruits. Même « naturels ». C’est du sucre liquide, point barre.

En six semaines ? Mon cycle s’est stabilisé et ma peau… wow.

3. Le combo gagnant : huile d’onagre + vitex (gattilier)

Alors là, attention, c’est du lourd. L’huile d’onagre (1000mg matin et soir) pour les acides gras essentiels qui nourrissent la peau de l’intérieur. Et le vitex agnus-castus (400mg le matin à jeun) pour réguler la prolactine et rééquilibrer œstrogènes/progestérone.

Par contre – et c’est super important – ça prend du temps. Comptez trois cycles menstruels minimum avant de voir des résultats. La patience, c’est PAS mon fort, mais j’ai tenu bon et… ça valait vraiment le coup.

4. Réhabiliter mes intestins (moins sexy mais ô combien crucial)

Je sais, on parle moins du microbiote dans un article sur l’acné hormonale solution naturelle, mais ÉCOUTEZ-MOI : c’est essentiel !

Mon plan d’attaque :

1. Probiotiques : souches spécifiques (Lactobacillus rhamnosus, Lactobacillus acidophilus) – 10 milliards UFC minimum
2. Aliments fermentés : kéfir, choucroute crue (pas celle du supermarché bouillie), kimchi maison
3. Fibres prébiotiques : oignons, ail, poireaux (mon appart sentait pas super bon pendant un moment, j’avoue…)
4. Et j’ai supprimé pendant 3 mois : gluten et produits laitiers. Dur ? Oui. Efficace ? ULTRA OUI.

En fait, y’a un véritable axe intestin-peau qui est aujourd’hui documenté scientifiquement. Soigner son ventre, c’est soigner sa peau.

5. La routine externe : moins c’est plus

Paradoxe ultime : j’ai amélioré ma peau… en faisant MOINS de choses. Fini les 10 produits matin et soir. Fini le décapage quotidien.

Ma routine minimaliste (mais efficace) :

• Matin : nettoyage doux à l’eau micellaire → sérum vitamine C (antioxydant) → crème hydratante légère → SPF 50 (NON NÉGOCIABLE)
• Soir : double nettoyage (huile puis gel doux) → hydrolat de rose → huile de jojoba ou squalane
• 2x/semaine : masque à l’argile verte (détox en douceur)

Et – game changer total – j’ai arrêté de toucher mon visage. Vraiment. Nos mains sont pleines de bactéries et l’inflammation… augmente à chaque fois qu’on tripote un bouton.

Les erreurs à éviter absolument (que j’ai toutes faites, évidemment)

Erreur #1 : Vouloir des résultats en deux semaines. L’acné hormonal traitement naturel, c’est un marathon, pas un sprint. Comptez 3 à 6 mois minimum.

Erreur #2 : Tout changer d’un coup. J’ai fait ça au début, impossible de savoir ce qui marchait vraiment ! Changez une chose à la fois, attendez 4-6 semaines, évaluez.

Erreur #3 : Surcharger sa peau de « remèdes naturels ». J’ai testé simultanément : tea tree, huile de nigelle, aloe vera, vinaigre de cidre… résultat ? Peau irritée et barrière cutanée détruite.

Erreur #4 : Ignorer le stress. Sérieux – le cortisol chronique (hormone du stress) dérègle TOUT. Méditation, yoga, respiration… trouvez votre truc pour décompresser.

Les résultats (enfin !)

Alors, pour être totalement transparente : les trois premiers mois, j’ai vu une légère amélioration. Pas spectaculaire mais… encourageante. Moins de nouveaux boutons, inflammation réduite.

Entre le 4ème et 6ème mois ? Là, ça a vraiment décollé. Ma peau était plus lisse, plus lumineuse. Les éruptions pré-menstruelles sont passées de « catastrophe nucléaire » à « deux-trois micro-boutons gérables ».

Aujourd’hui, après 18 mois de ce protocole naturel, ma peau n’est pas parfaite (et franchement, qui l’est vraiment ?) mais elle est TELLEMENT mieux. Je sors sans fond de teint. J’ai retrouvé confiance en moi. Et surtout – SURTOUT – je ne dépends plus d’antibiotiques ou de traitements agressifs.