Ah, la Route des Grandes Alpes ! Ce périple mythique qui fait rêver les motards du monde entier. Mais attention, mes amis à deux roues, ne vous y trompez pas : ce n’est pas une simple balade du dimanche où l’on rentre sagement chez soi pour le dîner. Non, non, non ! C’est une véritable épopée qui mérite qu’on s’y attarde, qu’on la savoure, et surtout… qu’on sache où poser sa tête (et son postérieur endolori) le soir venu.

Vue panoramique de la Route des Grandes Alpes avec un motard au premier plan, style photographique

Table des matières

1. La Route des Grandes Alpes : Un parcours qui décoiffe (et pas qu’au sens figuré)

Avant de nous plonger dans les méandres de l’hébergement alpin, faisons un petit point sur ce qu’est réellement cette fameuse Route des Grandes Alpes. Imaginez un ruban d’asphalte de 684 km, serpentant à travers 16 cols de montagne, reliant le lac Léman à la Méditerranée. C’est comme si vous demandiez à votre GPS de vous faire passer par tous les virages possibles et imaginables entre Thonon-les-Bains et Menton. Autant dire que votre guidon va en voir de toutes les couleurs !

1.1 Les chiffres qui donnent le vertige (et pas que dans les lacets)

Voici quelques statistiques pour vous mettre l’eau à la bouche (ou la sueur au front, c’est selon) :

  • Distance totale : 684 km (soit environ 684 000 occasions de se tromper de virage)
  • Nombre de cols : 16 (chacun une opportunité de regretter le petit-déjeuner trop copieux)
  • Dénivelé cumulé : environ 15 700 mètres (l’équivalent de gravir l’Everest… deux fois !)

Autant dire que cette route mythique n’est pas pour les faibles de mollets ou les fragiles du poignet droit. Mais rassurez-vous, la vue en vaut largement la chandelle (et les courbatures).

2. Où poser ses valises (et son casque) sur la Route des Grandes Alpes

Maintenant que nous avons établi que la Route des Grandes Alpes en moto n’est pas une simple virée dominicale, abordons le sujet qui nous intéresse : où dormir ? Car oui, même les plus endurci(e)s d’entre vous auront besoin de fermer l’œil à un moment donné. À moins que vous ne soyez un robot, auquel cas je vous conseille de consulter un garagiste plutôt qu’un guide touristique.

2.1 Les options d’hébergement : du palace alpin à la tente sous les étoiles

Sur la Route des Grandes Alpes, les options d’hébergement sont aussi variées que les fromages de la région. Et croyez-moi, il y en a pour tous les goûts (et tous les budgets) :

Type d’hébergementAvantagesInconvénients
Hôtels de charmeConfort, petit-déjeuner inclusPrix élevé, réservation nécessaire
Gîtes d’étapeAmbiance conviviale, prix raisonnableChambres partagées, ronfleurs potentiels
CampingÉconomique, proche de la natureConfort limité, dépendant de la météo
BivouacGratuit, aventureuxIllégal dans certaines zones, confort zéro

Personnellement, je recommande de varier les plaisirs. Une nuit dans un hôtel douillet pour se remettre des émotions, suivie d’une soirée au camping à refaire le monde autour d’un feu de camp (en respectant les règles de sécurité, bien sûr). C’est ça, l’esprit de la Route des Grandes Alpes !

2.2 Les étapes incontournables et où poser sa tête

Voici quelques suggestions d’étapes et d’hébergements le long de la Route des Grandes Alpes :

  • Thonon-les-Bains : Point de départ idéal. L’Hôtel de l’Abbaye vous accueille avec une vue imprenable sur le lac Léman.
  • Megève : Le Gîte La Borna vous offre un repos bien mérité après avoir franchi le col des Aravis.
  • Val d’Isère : Le Camping Le Pont vous permet de planter votre tente au pied des glaciers.
  • Briançon : L’Auberge de Jeunesse HI Briançon vous propose un dortoir pour rencontrer d’autres voyageurs.
  • Menton : Pour finir en beauté, l’Hôtel Napoléon vous attend avec sa piscine face à la Méditerranée.
Tente de camping au bord d'un lac alpin avec une moto garée à proximité, style photographique

3. Les pièges à éviter sur la Route des Grandes Alpes

Maintenant que nous avons réglé la question du logement sur la Route des Grandes Alpes, parlons un peu des pièges à éviter. Car oui, cette route magnifique peut aussi se transformer en cauchemar si vous n’êtes pas préparé(e).

3.1 La météo : votre meilleure amie ou votre pire ennemie

Dans les Alpes, la météo est aussi changeante que l’humeur d’un ado en pleine crise existentielle. Un moment il fait beau, l’instant d’après vous vous retrouvez dans un épisode de « Survivre à l’impossible ». Quelques conseils pour ne pas finir en glaçon ou en homard grillé :

  • Consultez la météo chaque matin (et pas celle de la veille, hein !)
  • Emportez des vêtements pour TOUS les temps (oui, même le maillot de bain, on ne sait jamais)
  • N’hésitez pas à modifier votre itinéraire si le ciel vous fait la tête

Rappelez-vous : sur la Route des Grandes Alpes, le dicton « Après la pluie vient le beau temps » se transforme souvent en « Après le beau temps vient la grêle, la neige et le brouillard ».

3.2 Le trafic : quand les moutons remplacent les voitures

Sur la Route des Grandes Alpes, le plus gros du trafic n’est pas toujours motorisé. Vous pourriez vous retrouver coincé derrière un troupeau de moutons plus têtu qu’un politicien en campagne. Quelques astuces pour éviter de transformer votre road trip en transhumance :

  • Partez tôt le matin (les moutons, eux, font la grasse matinée)
  • Évitez les week-ends de grands départs (là, ce sont les humains qui font la transhumance)
  • Armez-vous de patience et profitez du spectacle (après tout, c’est ça aussi, l’aventure !)
Troupeau de moutons bloquant la route avec des motards attendant patiemment, style photographique humoristique

4. Les incontournables de la Route des Grandes Alpes

Bon, maintenant que nous avons vu où dormir sur la Route des Grandes Alpes et comment éviter de finir en kebab congelé ou en berger improvisé, parlons un peu des incontournables du parcours. Car oui, cette route est bien plus qu’une simple succession de virages (même si, avouons-le, les virages sont quand même sacrément cools).

4.1 Les cols légendaires : préparez vos abdos !

La Route des Grandes Alpes est jalonnée de cols mythiques qui feront vibrer votre moto (et vos lombaires). Voici un petit florilège des passages les plus emblématiques :

  • Col de l’Iseran (2770 m) : Le plus haut col routier des Alpes. L’air y est si pur que vous pourriez vous prendre pour Yoda en pleine séance de méditation.
  • Col du Galibier (2642 m) : Célèbre étape du Tour de France. Ici, vous pourrez jouer à « Où est Charlie ? » version cycliste.
  • Col de la Bonette (2715 m) : Officiellement la plus haute route d’Europe. Parfait pour prendre des selfies « au sommet du monde » (même si techniquement, vous êtes juste au sommet de l’Europe).

N’oubliez pas : sur la Route des Grandes Alpes, chaque col franchi est une victoire. Célébrez-la comme il se doit (mais sans alcool, on est d’accord).

4.2 Les pauses gourmandes : parce que le motard ne vit pas que d’essence

La Route des Grandes Alpes traverse des régions réputées pour leur gastronomie. Ce serait dommage de passer à côté, non ? Voici quelques spécialités à ne pas manquer :

  • La fondue savoyarde : Parce que rien ne dit « j’ai survécu à un col alpin » comme un bon bain de fromage fondu.
  • Le génépi : L’alcool local qui vous fera oublier vos courbatures (mais à consommer avec modération, surtout si vous reprenez la route le lendemain).
  • La tarte aux myrtilles : Le carburant idéal pour affronter les lacets suivants.

Rappelez-vous : sur la Route des Grandes Alpes, les calories ingérées sont automatiquement brûlées dans les montées. C’est scientifiquement prouvé (ou pas).

Table de restaurant avec fondue savoyarde et vue sur les montagnes, style photographique

5. Les astuces du pro pour survivre à la Route des Grandes Alpes

Vous pensiez que rouler sur la Route des Grandes Alpes se résumait à tourner le guidon dans le bon sens et à admirer le paysage ? Oh, doux naïf ! Voici quelques astuces pour transformer votre périple en véritable success-story (et éviter de finir en anecdote dans le journal local).

5.1 La préparation : votre meilleure alliée

Sur la Route des Grandes Alpes, être préparé n’est pas une option, c’est une question de survie. Voici une petite check-list pour vous assurer de ne pas finir en pancarte « motard perdu, si vous me trouvez, merci de me ramener à ma maman » :

  • Vérifiez votre moto avant le départ (pneus, freins, niveaux… tout doit être au top)
  • Emportez une trousse à outils (non, un tube de rouge à lèvres ne compte pas comme outil polyvalent)
  • Prévoyez des vêtements pour tous les temps (oui, même le maillot de bain, on ne sait jamais)
  • N’oubliez pas une bonne carte routière (parce que le GPS, c’est bien joli, mais ça ne capte pas toujours dans les montagnes)

5.2 La conduite : quand le virage devient votre meilleur ami

Sur la Route des Grandes Alpes, les virages sont plus nombreux que les grains de sable sur une plage. Voici quelques conseils pour les négocier comme un pro :

  • Anticipez : regardez loin devant vous (non, pas jusqu’à la Méditerranée, juste le prochain virage suffira)
  • Adaptez votre vitesse : ce n’est pas un circuit de F1, prenez votre temps
  • Restez humble : même si vous vous prenez pour Valentino Rossi, rappelez-vous que la montagne gagne toujours

Et n’oubliez pas : sur la Route des Grandes Alpes, le plus beau n’est pas forcément d’arriver le premier, mais d’arriver tout court !

6. Les statistiques qui font réfléchir (ou pas)

Parce qu’un article sur la Route des Grandes Alpes ne serait pas complet sans quelques chiffres pour impressionner vos amis au prochain apéro, voici quelques statistiques croustillantes :

  • Nombre moyen de photos prises par motard sur la Route des Grandes Alpes : 1 247 (dont 1 246 de paysages et 1 de son sandwich au jambon)
  • Quantité de fromage consommée par motard pendant le trajet : 2,5 kg (soit l’équivalent d’une petite roue de rechange)
  • Nombre de fois où un motard se demande « Mais pourquoi j’ai fait ça ? » dans une montée difficile : 17 (nombre de fois où il se dit que c’était une idée géniale une fois arrivé au sommet : 18)

7. Conclusion : La Route des Grandes Alpes, bien plus qu’un simple trajet

Au terme de cet article, vous l’aurez compris : la Route des Grandes Alpes en moto est bien plus qu’un simple trajet d’un point A à un point B. C’est une aventure, une épopée, un voyage initiatique qui vous fera passer par toutes les émotions (et toutes les températures).

Que vous choisissiez de dormir dans des hôtels de charme, des gîtes rustiques ou sous la tente, l’essentiel est de profiter de chaque instant, de chaque virage, de chaque rencontre. Car au final, ce ne sont pas les kilomètres parcourus qui comptent, mais les souvenirs que vous aurez créés.

Alors, prêt(e) à vous lancer sur la Route des Grandes Alpes ? N’oubliez pas votre sens de l’humour, votre appareil photo, et surtout, votre esprit d’aventure. Et qui sait, peut-être que vous aussi, vous finirez par comprendre pourquoi les vaches portent des cloches (indice : elles n’ont pas les sabots assez longs pour porter des clochettes).

Coucher de soleil sur les Alpes avec une moto garée au premier plan, style photographique cinématographique

Questions fréquentes sur la Route des Grandes Alpes à moto

1. Quelle est la meilleure période pour faire la Route des Grandes Alpes à moto ?

La meilleure période pour parcourir la Route des Grandes Alpes en moto s’étend généralement de juin à septembre. C’est à cette époque que la plupart des cols sont ouverts et que les conditions météorologiques sont les plus favorables. Cependant, gardez à l’esprit que même en été, le temps peut être capricieux en montagne. Juillet et août sont les mois les plus fréquentés, donc si vous préférez éviter la foule, optez pour juin ou septembre. N’oubliez pas de vérifier l’ouverture des cols avant votre départ, car certains peuvent rester fermés jusqu’à fin juin en fonction de l’enneigement.

2. Combien de temps faut-il prévoir pour faire la Route des Grandes Alpes ?

La durée idéale pour profiter pleinement de la Route des Grandes Alpes à moto est d’environ une semaine. Bien sûr, il est possible de la faire en moins de temps (certains la bouclent en 3-4 jours), mais vous risqueriez de passer à côté de nombreux sites intéressants et de vous épuiser. Une semaine vous permettra de prendre votre temps, de faire des pauses pour admirer les paysages, visiter les villages pittoresques et profiter des spécialités locales. Si vous avez plus de temps, vous pouvez envisager de faire des détours ou de rester plus longtemps dans certains endroits qui vous plaisent particulièrement.

3. Faut-il être un motard expérimenté pour faire la Route des Grandes Alpes ?

Bien que la Route des Grandes Alpes ne soit pas réservée aux motards chevronnés, une certaine expérience de la conduite en montagne est recommandée. Les routes sinueuses, les nombreux virages en épingle et les changements d’altitude fréquents peuvent être déstabilisants pour un novice. Si vous n’êtes pas très à l’aise avec ce type de conduite, il est préférable de commencer par des itinéraires moins exigeants pour gagner en confiance. Cela dit, si vous êtes prudent, que vous adaptez votre vitesse à vos capacités et que vous restez attentif aux conditions de la route, vous devriez pouvoir profiter de cette magnifique route quel que soit votre niveau.

4. Quels sont les équipements indispensables pour faire la Route des Grandes Alpes à moto ?

Pour une expérience sûre et confortable sur la Route des Grandes Alpes, voici quelques équipements essentiels :

  • Un équipement de protection complet : casque, blouson, pantalon, gants et bottes de moto
  • Des vêtements adaptés à différentes conditions météorologiques (y compris des vêtements chauds et imperméables)
  • Une trousse à outils basique et un kit de réparation crevaison
  • Un chargeur USB pour garder vos appareils électroniques opérationnels
  • Une carte routière détaillée (en plus du GPS)
  • Une petite trousse de premiers secours
  • De la crème solaire et des lunettes de soleil (le soleil peut être très intense en altitude)

5. Existe-t-il des alternatives moins fréquentées à la Route des Grandes Alpes ?

Bien que la Route des Grandes Alpes soit spectaculaire, il existe effectivement d’autres itinéraires alpins moins connus mais tout aussi magnifiques. Voici quelques alternatives à considérer :

  • La Route des Grandes Alpes du Sud : un itinéraire qui se concentre sur la partie sud des Alpes françaises
  • La Route Napoléon : de Golfe-Juan à Grenoble, elle offre de beaux paysages et une histoire fascinante
  • Les routes des Alpes suisses ou italiennes : moins connues des motards français, elles offrent des panoramas à couper le souffle
  • La Route des Hautes Alpes : un itinéraire alternatif qui passe par des cols moins fréquentés

Ces alternatives peuvent être de bonnes options si vous cherchez à éviter la foule ou si vous avez déjà fait la Route des Grandes Alpes et que vous cherchez de nouvelles aventures alpines.

By Mourad

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